| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://arcen_ciel.vip-blog.com


#la_joie_de_vivre
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

#la_joie_de_vivre

VIP-Blog de arcen_ciel
  • 339 articles publiés
  • 109 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 02/03/2005 08:39
    Modifié : 08/01/2006 19:45

    Garçon (49 ans)
    Origine : AISNE
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203

    poème 1

    05/12/2005 08:42



    Pour avoir une amitié
    Il faut savoir s'apprivoiser
    L'amitié est faite de générosité,
    D'honnêteté et surtout de sincérité.


    Pour avoir une bonne amitié,
    Il faut être relié comme une toile d'araignée,
    Il faut aussi avoir comme qualités,
    Le respect et serviabilité.


    La véritable amitié
    Est important comme un enfant
    Rare comme les dinosaures
    Et grand comme l'océan.


    L'amitié s'entretient avec fierté
    Il faut être enchanté
    D'avoir un ami
    Rempli de sympathie


    Sans amitié
    Je serais découragée
    Car sans amitié
    Ma vie serait gâchée







    Exotismes de mon

    16/12/2005 22:35



     

    Exotismes de mon " ile"

    S'il te venait un jour, l'idée d'arriver jusqu'ici destination vers l'inconnu
    Ce petit coin de France , ce caillou, dans ce grand océan perdu
    Mon "île", cette terre fragile située au bout du monde
    Qui chaque matin revêt de lumière ses flancs que le soleil innonde
    S'il te venait ce jour, ou un autre jour, le désir de vouloir la visiter
    J'en serai ravie, si tu le permets, et fière de pouvoir te guider
    L'île est très petite, tu verras et le tour en sera vite fait
    Mais on s'arrêttera souvent car chaque coin a son secret
    De villes en villages, route faisant, on traversera les campagnes
    Je t'emmenerai découvir le volcan, là-haut vers les montagnes
    On fera halte bien avant, tu decouvriras notre paysage lunaire
    Site unique en son genre, on le dit, et rempli de mystères
    Et au loin, tu verras la 'Fournaise' dominant au-dessous des nuages
    Et avec un peu de chance peut-être, tu la verras cracher toute sa rage!
    Des abords des criques , des monts et collines aux battants des lames
    On se donnera tout le temps de faire de brèves escapades

    **********
    Profitant du soleil, au hasard des sorties au detour d'un chemin
    Nous irons visiter au sud, ce beau site, celui de Grand-bassin
    Et du haut de cette avancée solidement construite sur le vide
    Tu decouvriras un petit village tout au fond du precipice
    Des demeures simplement bâties au creux de la montagne
    Des maisonnettes joliement dressées et une table d'hôte pour touristes
    C'est un havre de paix, aux flancs de la falaise, un air frais de campagne
    Et du haut de l'abrupt, une chute en descente folle et vertigineuse
    Où les enfants pleins de vie, s'enivrent des embruns de leur cascade en furie
    Inconsciants du temps qui passe,c'est la joie de vivre, des heures heureuses

    **********
    Nous irons là-bas, tout en haut, derrière ce gros rocher
    Remontant le sentier, bien avant que le soleil ne soit couché
    Tu seras emmerveillé par le spectacle qui s'offrira à tes yeux
    As-tu dejà vu ami un champ de cannes en fleurs ?
    Ces fleurs d'un mauve irrisé, déployant toute leur splendeur
    Ce roseau altier gorgé de sucre, à presque même ses racines
    Et fièrement de sa douceur , nourrit sa fleur jusqu'à la cîme
    Langoureusement elles mènent leur danse sous la caresse d'une brise légère
    Adoucissant notre regard de leurs vagues ondulantes entre ciel et terre
    Et les derniers rayons de soleil les dardent, en leur donnant mille couleurs
    Comme ces filles orientales, à la demande de leur maître, en se cambrant des reins
    Sous les regards avides des invités qui ne font que rincer leurs yeux malins !
    Ces fleurs se deploient, ondulent devant toi et voguent en vagues allègrement
    Bercées par la bise, elles s'en vont langoureusement comme pour épouser l'océan

    **********
    On prendra l'apéritif , le soir venu , sur la terrasse ou assis sous le manguier
    Je dresserai la table basse j' y mettrais tout ce que je trouverai et tu te servirais
    Tu te laisseras entraîner par une musique venant de loin, aux sons répétés
    Tu entendras ce bruit de "tam-tam" d'un malabar en transe priant son Dieu
    Afin que ce dernier , son Divin de là-haut, exauce le voeu qu'il a demandé
    Nous passerons ensuite à table pour le dînner et les plats seront peut-être apréciés
    Ces plats auxquels j'aurais mis amoureusement mes crayons bleus pour te les presenter
    Tu goûteras, ainsi, à un boucané pomme-de-terre cuisiné à ma manière
    Ou à un carry de bichiques, ces alevins pris en haute mer ou à même la rivière
    Et pourquoi pas un rougail de saucisses aux senteurs chaudes de mon île
    Ou encore nos fameux rotis parfumés aux poivres verts tout frais cueillis
    On étalera sur une des plus belles feuille de bananier un cabri massalé
    Accompagné de diverses sauces typiques et d'un riz joliement safrané
    Tu mangeras à meme la feuille, avec les doigts et les plats seront mieux apréciés
    Mais ne t'en fais pas , tout à coté, des couverts seront harmonieusement dressés
    Du sympathique ti-jacque au fumé, et, et autres legumes typiques
    Et au dessert, cueuillis à meme le pied, tous les fruits exotiques
    Comme le dit notre chanson:"ça sentira bon la banane, la vanille et le cumin
    Mais encore le sucre de canne la mangue et le tamarin"
    De la tranche de papaye à la rondelle toute dorée d'ananas
    De la goyave parfumée, aux fruits de la passion tu auras tout un choix.

    **********
    Mais viendra le jour, ami où tu repartiras, loin là-bas, vers ta demeure
    Tu laisseras dans nos coeurs les traces d'un passage éphémère
    Et traînant ta valise remplie de souvenirs sur le quai de cet aérogare
    Sur nos montagnes d'en face, tu jetteras un tout dernier regard
    Je detournerai ma tête ou plutôt je te tournerai carrément le dos
    Pour que tu ne remarquerais pas, sur ma joue la goutte d'eau
    Et quand je n'aurais plus la gorge serrée à cette minute de départ
    D'un geste furtif de la main, je te ferai comme un signe d"Au revoir"
    Avant que ton ombre ne se perde dans les dédales du couloir
    Mais quand tu repartiras ,ami, ne me dis surtout pas adieu, ce serait fou
    Car, on le chante ici:<"on ne s'en va jamais des îles, on s'en éloigne un point c'est tout"...... !

    TINOUKA LE 19 09 2005

     








    présentation de l'île de la réunion

    05/01/2006 23:16



                  

     

      

     


     Découverte au début du XVlè siècle par les européens (après avoir été vraisemblablement repérée depuis longtemps par les arabes),Mon île n'intéresse d'éventuels colonisateurs qu'un siècle et demi plus tard. En 1642, un navire de la Compagnie Française de l'Orient, fondée par Richelieu, prend possession officiellement de mon île : on plante un drapeau à un endroit qui se nomme depuis ... La Possession.

    C'est en 1646 que l'île renvoit ses premiers occupants, douze mutins exilés de Fort Dauphin. Séjour paradisiaque pour ces "punis", qui se réjouissent grandement de trouver un climat sain, des rivières poissonneuses, un gibier facile à attraper. Deux ans après, vingt volontaires s'installent, dirigés par Etienne Regnault, premier "commandant" officiel de Bourbon. Cette fois, la colonisation est bien lancée. Ils viennent d'Europe mais aussi de Madagascar et déjà d'lnde.

     


     

     

    On défriche un peu, on vit de cueillette et de chasse, on fait des enfants. Au fil des ans, l'île devient un lieu de ravitaillement pour les navires de passage, la mise en valeur des terres et le défrichement se développent au profit de la production de café et d'épices.
     Parallèlement, I'importation de travailleurs forcés commence. En 1794, Bourbon devient la Réunion et elle va devenir au cours des années suivantes, Bonaparte, Bourbon puis en 1848, à nouveau et définitivement Réunion...
     Dès la proclamation du gouvernement républicain provisoire, Arago, Lamartine et leurs amis, sous la pression de Victor Scoelcher, signent le décret d'abolition de l'esclavage. La réussite de l'opération à la Réunion tient de la personnalité du commissaire de la République envoyé dans I'île, Sarda Garriga.
     L'abolition de l'esclavage pourrait être l'occasion d'une grande révolution sociale et économique. Ce n'est pas le cas, les colons compensent l'hémorragie de travailleurs par une importation massive "d'engagés" et de travailleurs immigrés volontaires originaires de différentes régions d'lnde puis de Chine.

     

    En cent ans, de 1848 à 1946, mon île change doucement. Les apports de nouvelles populations bouleversent le paysage social et le paysage tout court, gonflant et colorant les villes, mais on croirait que dans l'ambiance rien n'a vraiment bougé. Au fil des années les rues se pavent puis se bitument, les voitures automobiles remplacent les calèches. Et en 1882, l'île s'offre un train à voie étroite qui reliera Saint-Pierre à Saint-Benoît, en passant par Saint-Denis jusqu'à ce que l'auto, après la seconda guerre mondiale, finisse par le détrôner. II faut voir dans cette apparente somnolence un résultat de la conjoncture économique : la prospérité de l'île reste fondée sur la monoculture de la canne. Or le cours mondial du sucre a bien baissé, à mesure que la betterave se développait en Europe. La vanille et le géranium restent des cultures spéculatives destinées à un marché extérieur et donc soumises à ses fluctuations. Tout ceci contribue à une longue crise qui se traduit par une paupérisation générale que l'enrichissement des gros possédants rend encore plus cruelle. L'entre-deux guerres voit cependant un redressement, grâce aux efforts de puissantes sociétés agricoles. Mais en 1945, l'île, avec sa population trop nombreuse et trop mal nourrie, fait figure de colonie à l'abandon. . . Un signe : en novembre 1942, quand le "Léopard" des Forces Françaises Libres vient délivrer l'île après deux ans de blocus, elle étouffe sous son sucre mais est au bord de la famine.

     

     

    Une quasi-unanimité politique se fait pour que cela change, I'île se transforme en département le 19 mars 1946.
     Le résultat ne se fait pas attendre : un préfet remplace l'ancien gouverneur et de multiples "directions départementales" injectent dans l'île un flot croissant de fonctionnaires. Parallèlement sont entamés de grands travaux d'infrastructures. Bref, on essaie de transformer la colonie oubliée en département comme les autres.
     Aujourd'hui, mon île fait figure d'île moderne au sein de l'océan Indien

      

    La Réunion aujourd'hui

    Sur ce joyau de 2512 km2, cohabitent deux volcans,le Piton des Neiges(3069 m) aujourd'hui éteint et le Piton de la Fournaise (2631 m) qui, depuis trois cent mille ans agrandit l'île, au gré de ses érruptions successives.

    Sa grande diversité géo-climatique offre à toutes les plantes, fleurs et fruits, un climat propice à leur épanouissement.

    A la fin du XIXe siècle, une crise de la canne à sucre entraîna le développement de nouvelles cultures destinées à l'exportation : les plantes à parfum (Vétiver et Géranium) et la Vanille Bourbon, orchidée à l'arôme doux et puissant à la fois sont des produits trés recherchés dans le monde entier.

    Mon île , est depuis 1946 un Département Français d'Outre-Mer où, une mosaïque de races venues de tous les continents (Europe, Asie, Afrique...) vivent en harmonie et ont apporté leur savoir-faire et adapté leurs recettes pour créer une cuisine typiquement Réunionnaise.

    Les amateurs de sport nautique pourront apprécier les plages de Saint Gilles, Saint Leu, L'Etang salé et Saint Pierre où ils pourront pratiquer leur activité favorite (surf, plongée, pêche au gros, voile,...).

    Les randonneurs trouveront dans les montagnes inférieures, plus de 1000 kms de sentiers parfaitement balisés et entretenus, conditions essentielles pour profiter pleinement d'une nature qui se fera selon les lieux, primitive, exotique ou romantique.

    Mon île , n'est pas une île tropicale comme les autres, elle offre un vrai dépaysement à ceux qui recherchent autre chose que la sempiternelle image du touriste paressant sur un plage de rêve. Si, un seul mot devait remémorer l'image de mon île, ce serait celui de diversité.

    Diversité géographique, diversité climatique, diversité botanique, diversité culinaire mais plus que tout , diversité humaine.

    Onze nom différents

    En 1502 sur le portulan de (Cantino) elle est "Dina Margabim"

    En 1512 "Isla Mascarentha"

    En 1512 elle est ensuite appelée "santa Apolonia"

    En 1613, elle est "England Forest".C'est l'anglais Castleton qui la baptise ainsi, tant elle lui rappelle son pays. L'île est toujours inhabitée.

    Elle sera appelée "Peal island"du nom du bâteau de Castleton.

    En 1619, un hollandais la visite et l'appelle "Maskarenas", il a les cartes portugaises.

    En 1649,Flacourt la baptise "Bourbon"en l'honneur de la famille royale. Elle est alors habitée.

    En 1689, elle est appelée "île d'Eden"par Duquesne, un huguenot français réfugié en hollande. Il ignore qu'elle n'est plus déserte et veut y installer une colonie protestante. il sera déçu.

    En 1793, "La Réunion" car le nom de Bourbon est devenu haïssable pour les révolutionnaires.

    En 1803 "île Bonaparte"

    En 1815 "Ile Bourbon" à nouveau car c'est la restauration.

    Puis en 1848 "La réunion" définitivement.

    L'origine de ce nom

    Comme c'est le cas pour l'origine du mot "Z'oreil", une quantité d'explications différentes est donnée pour expliquer ce nom. Il est difficile de prendre parti. Enumérons :

    - Lorsque la révolution de 1789 fut connue dans les îles, cette nouvelle fut bien accueillie et une assemblée se mit en devoir d'élire deux députés qui se rendirent à Paris. la fiévre révolutionnaire se manifeste et beaucoup de "réunions" sont tenues un peu partout, d'ou ce nom.

    - La plus courante : la "réunion" des gardes nationaux et des Marseillais durant la révolution aurait été commémorée à l'île Bourbon en lui donnant ce nom.

    - Commémoration toujours, mais celle de la Belgique "réunie" à la France lors de la révolution.

    - Le patronyme d'un club révolutionnaire ou maçonnique aurait donné ce nom de "La Réunion"

    - "La Réunion, c'était dans le vocabulaire de l'époque, un mot ayant une valeur absolue, ne définissant pas un objet particulier, ne visant pas un fait déterminé, mais caractérisant un état comme "la Paix", "la Concorde", "l'Egalité".

         

     

     





    abbolition de l'esclavage

    06/01/2006 12:31



        

    La commémoration du 150ème anniversaire de l'abolition de l'esclavage - le 20 décembre 1998 - fût un véritable rendez-vous avec l’histoire. Jamais, dans l’histoire de l’île, des festivités du 20 décembre n’avaient eu un tel retentissement. A cette occasion, plusieurs stèles ont été inaugurées en mémoire des esclaves de l'île de La Réunion, à l’initiative d’associations culturelles. A Saint-Pierre, c’est à l’initiative de l’association Ankraké qu’une stèle fût érigée sur les berges de la Rivière d’Abord "Esplanade de la liberté" face au Port (photo de gauche) avec cette inscription "Hommage aux ancêtres : mémwar ek lidantité, in somin po la liberté". A Saint-Paul, c’est sur le Front de mer (photo de droite) sous l’impulsion de Jean IVOULA, alors Président du "Comité du 150ème" qu’un ensemble de stèles fût installés face à la mer.

    L’abolition de l’esclavage
    (20 décembre 1848)


    Le 27 avril 1848, promulgation du décret mettant fin à l'esclavage dans les colonies françaises.
    A La Réunion, ce n’est que huit mois plus tard, le 20 décembre 1848, soit deux mois après l’arrivée du nouveau Gouverneur Sarda GARRIGA, que 62000 esclaves devenaient officiellement des citoyens libres. Le 20 décembre "la Fête de la Liberté", longtemps fêté dans la clandestinité au son du maloya (musique traditionnelle), puisque jugé subversif par les autorités, est journée fériée à La Réunion, depuis 1982 et reste dans les mémoires, la date la plus symbolique de l'histoire de l'île.
    La célèbre chanson du groupe culturel réunionnais Ziskakan "Sarda" "Oté Sarda toué la roul anou ... nana zèsklav dokèr dann por, zèsklav mason in pé partou ..." résume a elle seule la vrai réalité au lendemain de l’abolition. L’esclavage avait disparu sur le papier mais restait bien réel au quotidien. L’engagisme à partir de 1849, ne sera t-elle pas une nouvelle forme d’esclavage ?
    Le maloya, longtemps interdit, symbolise la résistance à l’esclavage et la lutte contre toutes les formes d’oppression.
    L’histoire de l’île a été très fortement marquée par cette période. Le marronnage a joué également un rôle important ... avec ce point culminant, la révolte des esclaves du 5 novembre 1811.
    Et dans tout celà, quelle place également pour l’abolition du 4 février 1794, décrétée par les Députés de l’Assemblée Coloniale et refusée par les autorités de la colonie.
    Entre 1810 - 1815, pendant l’occupation anglaise, l’esclavage avait continué, bien que les Anglais l’avait abolit dans leurs autres colonies.
    A Saint-Denis, la capitale de l’île, plusieurs stèles et plaques commémoratives
     (notre photo) sont visibles sur l’esplanade de la Trinité, depuis la commémoration du 150ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage, en décembre 1998.





    bourbon sous l'occupation des anglais

    06/01/2006 12:41






                       

    En septembre 1810, le Capitaine CORBETT, qui s'était fait remarquer lors de l'attaque de Sainte-Rose, trouve la mort au large de Bourbon. On peut encore aujourd'hui, visiter son mausolée à la Marine Sainte-Rose (photo de gauche) dans le Sud-Est de l'île. (photo de droite) Sur les hauteurs de Saint-Denis (La Redoute) dans le Nord de l’île "stèle à la mémoire du Lieutenant John Graham MUNRO du 86ème régiment des grenadiers de sa majesté britannique, tombé non loin d'ici lors d'une charge de l'ennemi le 8 juillet 1810, à l'âge de 22 ans. Cette tombe a été érigé par ses compagons d'arme en témoignage de leur estime et amitiés".

    Les anglais attaque Sainte-Rose au Sud-Est de l'île, en décembre 1808. Un mois plus tard, les forces anglaises organisent le blocus maritime de l'île Bourbon. Dans les mois qui vont suivrent ils attaqueront la côte Ouest et plus particulièrement Saint-Paul. Pratiquement un an plus tard, au matin du 7 juillet 1810, une vingtaine de vaisseaux anglais sont en rade de Saint-Denis. Plus de 6000 hommes débarqueront à l'Est de la Capitale (Rivière des Pluies) et à l'Ouest (Grande Chaloupe) en remontant par le Chemin des anglais, aujourd’hui toujours pratiquable. Les combats feront près d'une quinzaine de morts et près de 80 bléssés côté anglais. Inférieurs en nombre, les défenseurs de la colonie capituleront face à la puissance de l'armada britannique. En mémoire du lieutenant John Graham MUNRO tombé lors de l'attaque de la capitale, l'armée anglaise érigea une stèle sur les hauteurs de Saint-Denis, à la redoute. Le 9 juillet 1810, après la bataille de Saint-Denis les anglais prennent officiellement possession de Bourbon, l'île devient The isle of Bourbon. Sir Henry Sheehy KEATING est nommé Gouverneur Général. En novembre 1811, quand éclate la révolte des esclaves de Saint-Leu, l’île est sous occupation anglaise depuis plus d'un an. En février 1812, c’est Sir Robert Townsend FARQUHAR gouverneur des Mascareignes qui instruira lui même le procès des insurgés de Saint-Leu.
    Ils furent tous condamnés à mort, à l’exception d’
    Elie le chef des rebelles qui fût, lui condamné à la déportation en Inde, par les forces anglaises
    Les Anglais resteront à Bourbon jusqu'au 6 avril 1815, soit près de cinq ans dans l’île.
    En 1857, soit près de cinquante ans plus tard, les autorités de Bourbon décidèrent de construire une seconde stèle (photo du bas) pratiquement au même endroit, que celle construite par les Anglais à la mémoire des défenseurs de la colonie morts au combat lors de l'attaque anglaise des 7 et  8 juillet 1810
     


     

     





    Début | Page précédente | 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact arcen_ciel ]

    © VIP Blog - Signaler un abus